mardi 13 janvier 2015

VALLE DU DRAA vendredi 23 mai (jour 12)

Vous trouverez ici le tracé du jour ITINERAIRE de 126km
(il manque une partie de l'aller)
durée totale : 5h42
durée de déplacement : 3h14
vitesse moyenne : 39 km/h
altitude max : 1754m

Aujourd'hui je prends la direction de la vallée du Drâa vers Zagora. Initialement j'avais prévu d'y dormir pour poursuivre vers M'Hamid mais le guide annonce une piste parallèle à la vallée à ne pas louper. Je préfère voyager léger et décide de laisser mes valises à l'hôtel et donc de rester une nuit supplémentaire à Ouarzazate ce soir. Jusqu'à Agdz la route est belle et le revêtement en parfait état, elle permet de traverser un paysage désertique et montagneux par endroit, qui offre de beaux enchaînements de virolos. Le passage de Agdz me plait bien avec une ambiance beaucoup plus locale et animée qu'à Ouarzazate avec de nombreuses échoppes. Comme j'ai besoin d'un petit rafraîchissement capillaire, je me dis que je m'arrêterai bien au retour pour tester un coiffeur local.




Lycéens sur la route de l'école



La vallée est moins impressionnante que celle du Ziz mais la piste est à faire pour les nombreux villages traversés, la gentillesse des habitants et la curiosité des enfants. A l'occasion d'un arrêt on m'offrira du pain à partager.





Aperçu de la vallée

La piste est très cassante par endroit et limite pour la moto puis ça passe sur du très roulant, puis du cassant... 




Un petit pas ...



Je rejoins alors la route en traversant la palmeraie et je m'arrête dans le village de Ichehihen avant Tamezmoute.
La chaleur est écrasante , j'ai soif et faim et le petit resto au bord de la route principale qui traverse le village propose des tajines de mouton à tomber, pour 30Dh!
Les légumes sont confits et c'est bien relevé, un régal. Le tout servi avec des frites et une petite salade fraîche, le bonheur.


En cuisson depuis le matin, quel résultat!















Le patron est très sympa, serviable et me proposera de la pastèque pour terminer mon repas. Sur sa terrasse, 3 jarres sont disposées sur un support en bois. Le patron me fait comprendre qu'elles sont remplies d'eau et restent à la disposition pour ceux qui souhaitent se désaltérer. Effectivement, plusieurs personnes viendront s'y servir le temps de mon déjeuner.





Il est près de 15h et je vais entamer mon trajet retour mais juste avant j'immortalise cette magnifique 504 break, qui ne sont plus si nombreuses que ça au Maroc. D'ailleurs, je remarque que les types de voiture anciennes importées se concentrent par région. Selon les villes traversées, je ne verrai que des Mercedes des années 70, puis ailleurs beaucoup de R18, ailleurs des japonaises, ... Il faut savoir que l'importation des véhicules de plus de 5 ans est maintenant interdite au Maroc. Ceci n'arrange pas les marocains "de la campagne" dont le pouvoir d'achat reste faible mais peut être suffisant pour s'acheter une Logan ... Est ce que l'implantation de l'usine Dacia de Tanger est en lien avec cette réforme?!



Sur le chemin du retour je m'arrête faire des photos dans une grande maison en pisé abandonnée en bord de route.




En fait c'est tout un village qui est abandonné







En traversant Agdz, je cherche un coiffeur que je trouve près de la place centrale, très animée, vraiment charmant ce village. Je me laisse prendre en main par un homme enthousiaste et très entreprenant avec ces ciseaux, je crains le pire. Deux autres hommes sont aussi présents dans le lieu et je sens bien que leurs commentaires joyeux sont alimentés par ma présence incongrue. L'un d'eux tient une échoppe de tapis à côté, il m'invitera à prendre le thé après que mon garçon coiffeur ait terminé ma coupe. Au final c'est court mais réussi et tout ça pour 60Dh.


Un peu inquiet sur le résultat à venir?

J'arrive à Ouarzazate vers 19h avec l'objectif de manger un couscous chez Nabil qui n'en fait que le vendredi. Malheureusement, le succès est tel qu'il n'en reste pas, je me rabats sur un excellent tagine kefta (80Dh).
Retour à l'hôtel dont je n'aurai même pas profiter de la piscine.


dimanche 11 janvier 2015

BOUCLE AUTOUR DE OUARZAZATE jeudi 22 mai (jour 11)

Pas d'itinéraire du parcours, le téléphone n'accrochait pas le signal GPS aujourd'hui. J'ai reconstitué le tracé ICI.


Il fait un temps magnifique, le ciel est dégagé mais je suis encore fatigué de ma longue route de la veille, je quitte l'hôtel sans regret direction Telouet. La route passe dans de superbes vallées mais les derniers kilomètres sont un peu pénibles car il y a énormément de travaux pour refaire le revêtement à l'approche de Telouet.






Depuis Telouet je rejoins l'axe routier qui relie Marrakech à Ouarzazate et décide de pousser jusqu'au sommet du Tishka à environ 2100m.
Le temps change radicalement et pour la première fois j'ai très froid. Le temps est couvert, la pluie menace mais je peux entre apercevoir de beaux panoramas. Cette route de montagne, sinueuse est très empruntée. J'y croise beaucoup de camions, bus et autres taxis. Je fais demi tour pour aller sur Ouarzazate et trouver un hôtel en centre ville pour me faire une autre idée que celle un peu figée que m'a donnée cette ville à mon arrivée hier.
Je choisis de me rendre au Dar El Nath dans la Kasbah Taourist mais les proprios français ne peuvent pas parker ma moto pour la nuit et m'orientent vers l'hôtel Fint tout proche. C'est un grand hôtel confortable avec piscine qui ne correspond pas forcément à mes critères pour ce voyage mais je négocie un prix correct de 300Dh avec le petit déjeuner et puis j'ai besoin de repos.
Balade dans le centre ville afin de trouver un restaurant, je me retrouve sur une grande place entourée d'échoppes, bars et restaurants. L'animation favorite des tout-petits est de monter dans de grosses voitures miniatures télécommandées par les papas et de faire des tours sur la place. Pour changer, je vais dans une pizzéria située dans une rue moins animée, je serai d'ailleurs le seul client. Le patron parle bien français. Il est originaire de Casablanca (Casa pour les initiés) et est venu chercher la quiétude à Ouarzazate et fuir le bruit, l'agitation d'une grande ville. Pour lui, ici c'est toujours calme et sûre mais on peut aussi s'y ennuyer. Ça confirme mon impression d'être dans une ville musée sans aspérité. Ouarzazate sert à beaucoup de tour- opérator comme base pour faire des excursions, il y a un grand nombre d'hôtels et beaucoup de Français installés ici. Au final, pizza moyenne et rien de particulier à faire, je rentre.